Le coordinateur national du projet Cohésion Sociale Coulibaly Adama Directeur Général du Conseil Coton Anacarde a déclaré à l’ouverture des travaux « Cet atelier a pour but de stabiliser les axes de cette convention entre les collectivités décentralisées et le projet COSO.
C’est un cadre très important car les collectivités que sont les conseils régionaux et les municipalités sont au cœur de la mise en œuvre. La convention va baliser tout ce qu’on doit faire sur le terrain ».
Notamment l’ensemble des procédures à mettre en place concernant la passation des marchés initiés par nos antennes régionales pour le financement des investissements.
Ces fonds qui vont transiter par les conseils régionaux vont rapprocher ces opérations des bénéficiaires et leur implication… il s’agit de réaliser dans ces huit régions des infrastructures de bases que sont : la construction d’école, centres de santé, dispensaires, des ponts, des foyers, aménagement de périmètres agricole, des activités économiques dans l’agriculture, l’agrandissement des marchées ruraux fréquentés par les communautés frontalières des deux pays
« C’est un projet sous régional qui couvre quatre pays savoir la cote d’ivoire, le Ghana, le Togo et le Bernin. Projet COSO chargé de toucher des thématiques relatifs des problématiques dans les régions frontalières à l’effet d’impulser le développement en créant des infrastructures scolaires, sanitaires, agricoles, ouvertures de pistes, marchés communautaires, tout ce qui peut concourir à l’intégration entière de l’ivoirien dans leur nation.
Car de l‘absence de la cohésion sociale vient souvent des petites frustrations et des sentiments i d’exclusion qui sont parfois alimentées par la pauvreté.
Ceci peut créer une des conditions de frustration telle que certains compatriotes seront tentés par des aventures. Le gouvernement ivoirien a décidé de soustraire toutes nos populations de ces tentations qui les font devenir des ennemis de la république et des ennemis de leurs communautés. C’est donc le sens profonds du projet COSO » a précisé le coordonnateur national
Batto Alfred coordonnateur adjoint du projet COSO à la fin des travaux a souligné « nous avons travaillé sur le contenu de la convention que l’unité de coordination du projet va signer avec chacun des dix conseils régionaux.
Car ils sont les bénéficiaires et doivent les intégrer. Pour bien faire nous avons souhaité que notre partenariat soit stabilisé dans une convention qui nous lie avec des engagements … ».
Le sous-préfet de komborodougou représentant le préfet de région du Poro, préfet du département de korhogo André Epkonon Assoumou a exhorté les participants à porter les réflexions afin de sortir une convention idoine pour le bonheur des bénéficiaires des régions frontalières.
L’objectif de ce projet est d’améliorer la collaboration régionale et la résilience socio-économique des communautés frontalières dans les régions cibles des pays du Golfe de Guinée exposées aux conflits et aux risques climatiques.